DINER JUIF D'ANNIVERSAIRE À L’ÎLE DE RÉ
La mer est démontée, il faut la remonter... (D'après Raymond Devos)
Passés les réveillons, j’ai dû éprouver un peu plus ma résistance digestive lors d’un dîner d’anniversaire, organisé pour les 58 ans de mon cousin Philippe, chez son père Lucien. Ce dîner a réveillé non seulement les papilles mais surtout les souvenirs des repas familiaux chez Rose, notre mère et grand-mère.
Je note qu’il n’y a aucun problème d’approvisionnement alimentaire dans les superettes de l’île de Ré. Les deux seules industries y sont d’ailleurs dédiées. Il n’en est pas de même des besoins médicaux. Rien, il n’y a personne, les gardes prévues et affichées à Saint-Martin ne sont pas assurées. Devant la porte, un bébé avec 40 de fièvre. A l’hôpital de La Rochelle, la plus proche ville, à tout de même 25 kilomètres aller, les urgences sont bien entendu débordées, avec 4 heures d’attente. Qu’attendez-vous, médecins pleurant misère, pour vous installer à Ré ?
Revenons à l’objet de ce billet, le repas de cuisine juive (10 fruits et légumes), dans lequel s’est glissée une recette plus internationale que juive. Trouvez l’erreur !
DÎNER JUIF D'ANNIVERSAIRE À L’ÎLE DE RÉ
– la salade de betteraves, avec la sauce de « TRUCS ET ASTUCES », une vinaigrette au goût de noix sans noix ;
– les champignons à la grecque ;
– Le klops, ou pain de viande, entouré de tomates cerises et de belles échalottes confites, et de gros cornichons en saumure ;
– Les latkès, galettes de pomme de terre ;
– le gâteau au fromage blanc, recette de ma mère Dora, léger et parfumé à l’armagnac. Une protestation : il n’est plus possible de trouver un fromage blanc à 40% de matière grasse. La cuisine sans gras et la pâtisserie sans sucre sont les deux mamelles du ratage assuré ! J’ai donc ajouter une bonne quantité de crème fraîche à la recette initiale.