DES YAOURTS MAISON
Voilà, mes préparations sont parties pour 14 heures de cuisson, pour 7 yaourts : 3 yaourts au café-vanille, 2 yaourts à la confiture de citrons jaune et vert, et 2 à la confiture quetsches-pêches plates-cardamome, la recette de base étant déjà en ligne. Un choix qui permet de varier les plaisirs.
Je ne me lasse pas des yaourts maison que je fais aujourd’hui dans une yaourtière, d’un achat très bon marché de surcroît. Qu’il est loin le temps où je les préparais dans la cocotte Henri IV. Oui, c’était le nom de la cocotte-minute aux grosses poignées en bois ! Ensuite, je plaçais pour une nuit la cocotte sur le chauffage central du salon, le plus imposant, recouverte d’un vieux pull-over, mais en pure laine vierge, dure à trouver de nos jours. Rien ne vous empêche de préparer vos yaourts ainsi.
Petits pots de crème, crèmes desserts, et desserts lactés au café du commerce sont très sucrés. De plus, très peu de marques font du vrai yaourt au café. Ceux qui suivent ne sont pas trop sucrés, et c’est tout le charme de la production maison que de fabriquer à son goût, en plus d’être assuré de la qualité. Reste encore que la « fabrication », ou plutôt commercialisation du lait soit des plus opaques. L’avant-dernier scandale du lait coupé d’eau ne semble pas étranger au fait qu’il faille ajouter du lait écrémé pour être sûr de la richesse et de la réussite des yaourts maison…
YAOURTS CAFÉ VANILLE, YAOURTS CONFITURE DE CITRONS ET CONFITURE DE QUETSCHES
• 1 litre de lait entier UHT de bonne qualité • 1 sachet de ferments « Mon yaourt maison » de Alsa (ou un yaourt entier nature) • 2 cuillerées à soupe de lait en poudre écrémé • 1 cuillerée à soupe de café soluble • ¾ de sachet de sucre vanillé • 2 cuillerées de confiture de citrons jaune et vert • 2 cuillerées à café de confiture de quetsches-pêches plates-cardamome
– Mélanger au fouet le lait avec le sachet de ferments et le lait en poudre.
– Séparer le lait en deux parties : 450 ml d’un côté pour les 3 yaourts au café et le reste. Ajouter aux 450 ml le café soluble et mélanger jusqu'à ce qu'il soit dissous. Ajouter le sucre vanillé et bien mélanger.
– Préparer les 4 yaourts restants : I cuillerée de confiture de citrons dans 2 des pots, une cuillerée de confiture de quetsches dans les deux derniers pots.
– Mettre les pots sans couvercles dans la yaourtière et la faire fonctionner selon les instructions. Pour moi, les yaourts sont réussis en 14 heures.
– Poser le couvercles et mettre au frais pendant deux heures avant de déguster.
Les yaourts se gardent 10 jours au réfrigérateur.
ESCALOPE DE DINDE À LA CRÈME
UN PLAT POUR LES ENFANTS
J’aimais beaucoup préparer les escalopes à la crème pour mes enfants, Emmanuel et Caroline. L'un commençait par la viande, l’autre par le riz, tout deux se régalaient. La preuve : ils chantaient en mangeant et ça, c’était un signe d’appréciation depuis leur âge de 4 mois. Ce qui ne les empêchait pas, systématiquement, de me demander au cours du repas : « Quand nous feras-tu de la Floraline ? », leur deuxième plat préféré. Pourquoi y pensaient-ils à ce moment-là ? Mystère ou alors, quand c'est bon, tout est bon !
La Floraline au lait salée ou même au bouillon de poulet, voilà une bonne soupe… de bébé ! Je connais même certains adultes qui en raffolent… la régression n’a pas d’âge.
La recette qui suit, à l’origine, se préparait avec du veau. Mais il est difficile de trouver un morceau de sous-noix de veau qui ne se déssèche et ne se ratatine pas. Il perd trop d'eau. Alors, je me suis adaptée. Les escalopes de dinde présentent bien dans leur plat allongé, garni d’un peu de salade, d'un côté, recouvertes de champignons, et de l'autre le riz arrosé de crème. Plat rapide à exécuter, le temps de faire cuire le riz, la viande sera prête.
ESCALOPE DE DINDE À LA CRÈME
• 4 escalopes de dinde pas trop fines • 250 g de champignons • 4 échalotes • 1 jus de citron • 40 g de beurre • huile neutre • 1 pot de crème fraîche épaisse • 200 g de riz blanc• sel et poivre • 2 feuilles de laitue
– Laver à l’eau froide, égoutter le riz. Faire chauffer de l’eau bouillante. Dans une casserole, faire fondre 20 g de beurre, y verser le riz et le remuer à la cuillère en bois. Quand il est translucide, verser 2 fois 1/2 son volume d’eau chaude. Saler et poivrer. Laisser cuire à couvert une vingtaine de minutes, à feu doux.
Laver, émincer et faire suer à sec les champignons dans une poêle. Saler et poivrer. Réserver. Eplucher les échalotes.
– Faire chauffer couleur noisette 20 g de beurre et une cuillerée d’huile neutre dans une grande poêle. Faire colorer des deux côtés les escalopes à feu vif avec les échalotes. Saler et poivrer. Baisser le feu, mettre les champignons autour, arroser du jus de citron, couvrir et laisser cuire 4 minutes. Ajouter 3 cuillerées à soupe de crème fraîche et laisser prendre un bouillon pour épaissir, en déglaçant le fond.
– Egoutter le riz, le verser sur la moitié du plat de service, garni de 2 feuilles de laitue. Poser les escalopes à cheval de l’autre côté, recouvertes des champignons. Verser la sauce sur le riz et servir bien chaud.
SALADE AU CITRON
Une autre salade de saison goûteuse, elle me vient de Françoise qui n’a pas son pareil pour me remettre en place ! Devinez où est le truc…
SALADE AU CITRON
• 3 endives • 1 poignée de roquette • 1 demi bouquet de persil plat • 2 pommes acidulées • 40 g de pignons grillés
Pour la sauce
• 1 zeste de citron non traité • huile d’olive• vinaigre balsamique blanc • 1 cuillerée a café de moutarde • sel poivre
– Eplucher, laver et essuyer les endives. Laver la roquette et les feuilles de persil et les essorer. Ciseler le persil
– Faire la vinaigrette au zeste de citron. Verser les salades et les fatiguer avec les couverts à salade. Servir de suite.
TRUCS ET ASTUCES – SALADE AU GOÛT DE NOIX SANS NOIX, AVEC CURRY MAIS SANS LE GOÛT
Une nouvelle rubrique « TRUCS ET ASTUCES » qui, comme son nom l’indique, justifie les moyens détournés, contournés, chantournés pour obtenir, en cuisine, la fin, que dis-je la faim de nos convives. Une présentation par-ci, la mangue à la Hercule Poirot, le goût de noix sans noix, le citron, tranche maîtresse d’un édifice si fragile…
On n’a pas toujours de noix chez soi…
• 3 endives • 1 pomme • 3 cuillerées à soupe d’huile neutre • 1 cuillerée à soupe de vinaigre de cidre • ½ cuillerée à café de curry en poudre • persil ciselé • • 1/2 cuillerée à café de moutarde • sel et poivre
– Préparer d’abord la vinaigrette : mettre le sel, le poivre, la moutarde et le curry dans le fond d’un saladier, faire dissoudre avec le vinaigre à l’aide d’un couvert spécial salade (jamais de métal). Ajouter l’huile et remuer vivement. Goûter : on trouve un fort goût de noix et pas de curry !
– Eplucher et couper la pomme en petits morceaux. Les verser dans la sauce.
– Eplucher et laver les endives. Bien les essuyer. Les couper en deux dans la longueur et les trancher. Les verser dans le saladier. Bien fatiguer avec les couverts, parsemer de persil ciselé et servir de suite.
DECOUPER LA MANGUE À LA HERCULE POIROT QUI LE TENAIT D’UN DUC ANGLAIS
DECOUPER LA MANGUE À LA HERCULE POIROT QUI LE TENAIT D’UN DUC ANGLAIS
• 2 mangues • 1 jus d’1/2 citron vert • 5 cl de sirop de canne • 5 cl de sirop de gingembre (dans 1 épicerie asiatique sur 6 explorées à Belleville et dans le 13e à Paris) • feuilles de menthe
– Faire pénétrer un couteau pointu tout autour d’une mangue dans la hauteur. C’est la position du noyau. Enfoncer une cuillère à soupe et suivre le noyau pour le détacher de la pulpe. C’est fait. On obtient deux moitiés. Former un quadrillage au couteau et retourner comme un gant. On peut soit déguster la demi-mangue à la petite cuillère, ou mieux à la fourchette et au couteau, comme dans toute bonne famille, soit continuer la recette.
– Détacher les morceaux de mangue et verser dans un plat creux. Procéder de même pour la seconde mangue.
– Préparer un sirop avec le jus du ½ citron, le sirop de canne et le sirop de gingembre. Verser sur les morceaux de mangues. Remuer et mettre au frais une ½ heure. Décorer d'une feuille de menthe et servir.
TROIS OMELETTES DU NORD AU SUD - OMELETTE À L'OSEILLE (10)
La suite de la rubrique "ŒUFS ET NOUS", avec un petit voyage du Nord au Sud avec l’omelette à l’oseille (10) des régions humides, la piperade basquo-béarnaise (11) ou la tortilla espagnole (12). Un bon repas, servi avec une salade verte.
• 8 œufs • 100 g de beurre • 250 g d’oseille lavée, épluchée, ciselée et tombée au beurre • 10 cl de lait • 5 cl d’huile neutre • • 20 g de beurre • 1 cuillerée à soupe de crème fraîche épaisse • sel et poivre
– Battre fermement les œufs au fouet, en incorporant l’oseille préparée et le lait.
– Dans une grande poêle, mettre le beurre et une goutte d’huile pour l’empêcher de brûler. Faire cuire l’omelette en rabattant toujours vers le centre avec une spatule.
– Verser sur le plat de service. Inciser le centre et verser la crème fraîche.
N’hésitez pas à m’en donner des nouvelles !
PIPERADE BASQUO-BEARNAISE
PIPERADE
• 8 œufs • 100 g de beurre • 150 g de jambon de Bayonne • 1 kg de piments doux verts basques• 25 g de piments d’Espelette • 8 grosses tomates mondées, épépinées, concassées en gros morceaux • 2 gousses d’ail écrasées • 100 g de mie de pain • 40 g de beurre • sel.
– Couper en morceaux les poivrons, les piments et les tomates. Les faire revenir à l’huile d’olive. Laisser évaporer l’eau. Ajouter les gousses d’ail et saler.– Mettre un peu de mie de pain, 10 g de beurre et du sel. Laisser cuire à feu doux 30 minutes, jusqu’à ce que les légumes en morceaux aient perdu leur eau
– Cuire à part les œufs brouillés au bain-marie au beurre et mélanger aux légumes.
Servir avec des petits croissants feuilletés ou des triangles de pain de mie dorés.
TORTILLA À LA MOUTARDE
TORTILLA A LA MOUTARDE
– 750 g de pommes de terre à chair ferme • 6 gros œufs • 2 ou 3 cuillerées à soupe de moutarde fine • 6 à 8 oignons nouveaux selon leur taille • huile d'olive • sel et poivre
– Cuire les pommes de terre sans les peler pendant 20 minutes. Elles doivent rester encore un peu fermes. Peler et couper les oignons en quartiers.
– Quand les pommes de terre sont cuites, les peler et couper en tranches. Versez un peu d'huile dans une poêle et faire dorer les pommes de terre à feu assez vif. Réservez-les ensuite sur du papier absorbant.
– Verser de nouveau un peu d'huile dans la poêle essuyée, et faire revenir les oignons à feu moyen jusqu'à ce qu'ils commencent à colorer. Les verser dans une assiette et ajoutez la moutarde en mélangeant bien. Mettre dans la poêle la moitié des pommes de terre puis les oignons à la moutarde et la deuxième moitié des pommes de terre.
– Battre rapidement les œufs puis les verser aussi dans la poêle. Laisser cuire à feu moyen jusqu'à ce que la tortilla ait bien pris au fond et qu'elle commence à bien prendre aussi dessus. Moment délicat : retourne rla tortilla à l'aide d'une assiette, et laisser finir la cuisson.
– Quand la tortilla est bien dorée et cuite à cœur, la faire glisser sur une assiette et la couper en petits cubes.
Servir avec un petit bol de moutarde fine.
POT-AU-FEU
Henri IV et moi sommes nés tous deux à Pau, et j’ai mis ce blog sous l’égide du "Poulet et ses copains de basse-cour". Je vous ai déjà donné la recette de la poule-au-pôt, du poulet sauce suprême et de la poule farcie. Pour rester dans le domaine du bouillon, le pot-au-feu, ce n’est pas mal non plus tous les dimanches. D’abord les quatre viandes, ensemble ou au choix : le gîte-gîte et le paleron, viandes gélatineuses ou pas, mais maigres, le plat-de-côte, morceau gras, très goûteux parce quand os il y a, goût il y a, et le jarret de veau, viande bouillie préférée des enfants car moins filandreuse. Sans oublier les os à moelle.
N’ayez pas peur de faire votre pot-au-feu avec tous ces morceaux parce que le plat a ceci de pratique qu’au moins deux recettes peuvent être confectionnées avec les restes : le hachis Parmentier et le bœuf miroton. Comme vous le savez déjà, j’en suis sûre, il y a deux façons de faire cuire cette recette : si vous mettez la viande à l’eau froide, vous aurez un bouillon de meilleur goût, quand la mettre à l’eau chaude vous donne une meilleure viande. Quant aux légumes, vous pouvez ajouter potiron, mis à cuire 30 minutes avant la fin, ou chou blanc ou frisé, auparavant blanchi. Pour moi, ça sera une autre fois.
Voici la recette que je vais servir ce dimanche qui s’annonce bien froid à Paris. Je sers le bouillon à part, avec dans chaque assiette une carotte et des kneidlers, petites boulettes de farine de pain azime dont la recette suit. A vos faitouts !
POT-AU-FEU
• 1 kg de gîte-gîte • 500 g de plat-de-côte • jarret de veau • 4 os à moelle • 2 poireaux • 500 g de carottes • 250 g de navets • 4 pommes de terre• 1 branche de céleri • 1 petit morceau de gingembre • 2 oignons • 3 clous de girofle • 1 feuille de laurier• 1 branche de thym • 2 branches de persil • gros sel • poivre en grain
– Laver la viande et les os. Monter à ébullition une grande quantité d’eau dans un faitout, autrement nommé pot-au-feu, très légèrement salée de 2 cuillerées à café de gros sel. Mettre la viande à cuire. Saler les extrémités des os avant de les placer dans le fait-tout pour éviter la perte de la moelle.
– Monter à ébullition et écumer longuement. Laver et éplucher les poireaux, les carottes, les navets, les oignons, le gingembre, le persil et le céleri, et les verser entiers dans le faitout, après avoir enfoncé les clous de girofle dans l’extrémité des oignons. Ajouter une dizaine de grains de poivre, couvrez et laisser cuire, après ébullition, pendant 3 heures.
– Eplucher et laver les pommes de terre et les mettre à cuire 1 heure avant la fin de la cuisson du plat.
Une recette simple et de bon goût à servir en deux plats, le bouillon avec les carottes et les kneidlers, d’une part, et la viande avec les légumes, d’autre part . Au choix, du gros sel servi à part, de gros cornichons à la russe (sucrés) ou à la juive (salés).
KNEIDLERS
• 250 g de farine de pain azime (épiceries spécialisées et supermarchés) • 5 œufs • 3 cuillerées à soupe d’huile • ½ verre d’eau • sel et poivre
– Dans un bol, battre les œufs bien mousseux, incorporer la farine, l’huile, l’eau, le sel et le poivre. Bien battre le tout et laisser reposer 1 heure. La préparation s’épaissit
– Former de petites boulettes avec les paumes des mains légèrement mouillées, et les jeter dans 2 l d’eau bouillante dans une casserole assez large. Quand elles remontent à la surface, elles sont cuites et gonflées. C’est très rapide. Récuperer avec une écumoire.
A servir tel quel avec le bouillon de bœuf ou un bouillon de poule.
DERNIÈRE HEURE
Je vous promets un pot-au-feu très réussi en mettant la viande à l'eau chaude. Avec une viande de qualité moyenne, et juste 3 heures de cuisson, j'ai obtenu une viande très savoureuse et fondante, et un bouillon fort en goût. Il n'y avait pas grand risque pour le bouillon, il ne risquait pas d'être fade avec ce choix de viande avec os et en ajoutant des os à moelle.
BŒUF MIROTON
BŒUF MIROTON
• 1 reste de pot-au-feu • 30 cl de bon vin rouge • 1 gros oignon émincé • 1 carotte en rondelles • 1 cuillerée à soupe de concentré de tomates • 1 cuillerée à soupe de fond de veau • persil émincé • laurier et thym • beurre • sel et poivre
– Effilocher la viande coupée en morceaux.
– Faire revenir les oignons dans 40 g de beurre, ajouter les carottes, la viande, saler et poivrer. Saupoudrer de fond de veau et bien remuer.
– Ajouter le vin rouge et le concentré de tomates, laisser le vin s’évaporer dix minutes, puis couvrir et faire mijoter 20 minutes.
Servir avec des tagliatelles fraîches.