29 décembre 2011

KNEIDLERS A LA FARINE DE PAIN AZIME

Plat traditionnel de la cuisine juive, le bouillon de la poule ou de bœuf est servi avec des boulettes de farine de pain azime.

KNEIDLERS

KNEIDLERS  

• 250 g de farine de pain azime (épiceries spécialisées et supermarchés) • 5 œufs • 3 cuillerées à soupe d’huile • ½ verre d’eau • sel et poivre

– Dans un bol, battre les œufs bien mousseux, incorporer la farine, l’huile, l’eau, le sel et le poivre. Bien battre le tout et laisser reposer 1 heure. La préparation s’épaissit.  

– Former de petites boulettes avec les paumes des mains légèrement mouillées, et les jeter dans 2 l d’eau bouillante dans une casserole assez large. Quand elles remontent à la surface, elles sont cuites et gonflées. C’est très rapide. Récuperer avec une écumoire.

A servir tel quel avec le bouillon de bœuf ou un bouillon de poule.

 

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KREPLERS

KREPLERS

RAVIOLIS AU BŒUF

La pâte

• 250 g de farine • 1 œuf • 1/2 verre d'eau • sel

La farce

• 250 g de reste de bœuf bouilli • 2 foies de poulets • 1 gros oignon • graisse d'oie ou de poulet • huile • sel et poivre

– Hacher le bœuf bouilli. Faire revenir à la poêle, dans la matière grasse, les foies de volaille, l'oignon coupé fin. Hacher ensemble le tout, vérifier l'assaisonnement.

– Etaler la pâte au rouleau sur 1/2 cm d'épaisseur, couper des carrés de 5 cm de côté. Placer au milieu de chaque carré une petite boulette de farce. Replier le triangle et pressant bien les bords.

– Faire bouillir de l'eau salée avec une cuillerée à soupe d'huile. Mettre les kreplers un par un dans l'eau, laisser cuire 10 minutes et égoutter.

Servir avec du bouillon.

 

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FERFELS OU PÂTES FRAÎCHES GRILLÉES

Tradition, tradition, quand tu nous tiens... L'ABC de la cuisine juive, les ferfels pâtes maison très facile à réaliser, peut être pus faciles en plaques de petits carrés coupés au couteau.

FERFELS1

FERFELS

• 225 g de farine • 2 œufs • sel et poivre • 1 oignon

– Mélanger la farine, les œufs et une pincée de sel dans une jatte. Ajouter peu à peu 1 à 2 cuillerées à soupe d'eau pour former une pâte.

– Continuer à pétrir la pâte jusqu'à ce qu'elle ne colle plus aux mains. Ajouter un peu de farine, si nécessaire. Laissez reposer au moins 30 minutes dans une jatte couverte.

– Sur une surface légèrement farinée, rassembler le pâton. Laisser au moins 1 à 2 h à température ambiante, pour qu'il sèche un peu.

– Etaler la pâte au rouleau à pâtisserie et former des petits carrés réguliers, au couteau, d’une taille de 1 cm de côté. Les fariner légèrement et les disposer sur une plaque à pâtisserie. Les passer au four chauffé à 160°, pendant 10 minutes. Les laisser refroidir, et les enfermer dans un récipient hermétique où elle se conserveront. En prélever 50 à 70 g par personne, suivant l’appétit, pour le repas.

– Pour faire cuire les pâtes, porter de l'eau à ébullition. Faire légèrement dorer à l’huile, dans une cocotte, 1 oignon émincé. Ajouter les pâtes, les couvrir d’eau et laisser cuire doucement en ajoutant de l’eau chaude au fur et à mesure jusqu’à cuisson complète, pendant 6 à 8 minutes.

Servir en arrosant avec la sauce des boulettes. Ces pâtes accompagnent très bien d’autres plats comme les schnitzels, en leur ajoutant du beurre, le bœuf-carottes, le poulet, les rôtis, en arrosant de leur sauce.

 

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UN REPAS YIDDISH

Tout d’abord, nous allons confectionner des pâtes fraîches grillées, les ferfels qui accompagneront le plat de résistance. Dans le cas de la cuisine juive, plutôt roborative, nous ne savons pas si c’est nous qui résistons à l’adversité et essayons de tenir jusqu’au repas suivant ou si c’est la viande qui nous résiste…  Mon grand-père Max qui était boucher disait, en parlant de sa viande : « Elle est ferme, mais elle est bonne ». Depuis sa disparition, je ne peux manger de viande molle, comme le filet de bœuf par exemple ! Oy a broch !

Nous préparerons ensuite un bouillon de poule, avec poireaux, carottes, navets oignon et céleri en branche, que nous servirons avec l’un des accompagnements possibles : les kneidlers, boulette de farine de pain azyme (sans levain), vendue dans toutes les bonnes épiceries orientales, pain de shabbèss, de paisser (ou pessa’h), de fêtes en général, les kreplers, raviolis à la viande de bœuf, et une association gros haricots blancs et riz dont mon grand-père Schlome qui était tailleur pour dames raffolait et appelait d'un terme générique "bouillon lochen". Qui est, en réalité un bouillon avec des pâtes fraîches en forme de tagliatelles.

KREPLERS

Les kreplers

Nous continuerons le repas avec des boulettes de viande hachée accompagnées des fameux ferfels, arrosés de la sauce de la viande, telles que ma mère Dora les servait le jeudi midi, jour de repos scolaire, de mon temps (que les moins de vingt dents ne peuvent pas connaître).

Et, pour finir, goûtons un bubbele, dont la recette est ci-dessous, galette de farine de pain azyme, saupoudrée de sucre, bien entendu, et qui, à un autre moment du repas, aurait pu être servie salée.

Je vous décris là un dîner que ma grand-mère Razzle aurait pu servir. « Quequ’chousse legeï », comme disait mon grand-père… Et pour commencer, une petite tartine de gakte leibe ou foies de poulet hachés.

Si vous arrivez à bouger, après ce repas, faites-moi part de quelle manière, j'essaierais aussi ! Shalom.


BUBBELE
GALETTE DE FARINE DE PAIN AZYME

• 6 cuillerées à soupe de farine de pain azyme • 6 œufs (1 par personne) • 2 cuillerées à soupe de sucre en poudre • 1 cuillerée à soupe d’huile • sel • 30 g de beurre

– Travailler les jaunes d’œufs avec le sucre. Ajouter l’huile et la farine.

– Monter les blanc en neige avec une pincée de sel. Incorporer au mélange.

– Faire fondre la moitié du beurre dans une poêle et verser la pâte. Laisser dorer de chaque côté en veillant à ce que l’intérieur soit bien cuit. Ajouter le reste de beurre au moment de retourner la galette.

Servir chaud saupoudré de sucre.

 

NOIX DE GIGOT À LA FICELLE

Le classique revisité pour le plus grand bonheur des palais gourmands. Il n’y a pas d’erreur, le gigot à la ficelle, cuit au bouillon, comme son nom ne l'indique pas, c’est le meilleur ! De plus, on ne pourra lui faire aucun reproche diététique, ce qui n'est pas négligeable...

NOIX DE GIGOT À LA FICELLE

• 1,2 kg de gigot désossé et raccourci • 1 botte de carottes fanes • 750 g de chou romanesco • 1 botte d’oignons blancs • 1 boîte de haricots noirs • 1 bocal de petits épis de maïs au vinaigre • 1 morceau de gingembre frais • 3 bâtons de citronnelle • 1 bouquet de coriandre • sel et poivre

– Ficeler la viande et faire une grande boucle de ficelle à chaque extrémité. Peler et émincer le gingembre. Peler les carottes et les oignons.

– Faire bouillir de l’eau dans un faitout. Saler et poivrer et ajouter le gingembre, la coriandre et la citronnelle. Passer le manche d’une cuillère en bois dans les deux boucles de ficelle et poser la cuillère en travers du faitout pour que la viande soit suspendue dans l’eau. GIGOT A LA FICELLE

– Compter 25 minutes de cuisson frémissante. Au bout de 15 minutes, ajouter le chou, les carottes et les oignons.

– Dans le même temps, réchauffer les haricots dans une petite casserole.

– Egoutter la viande, la découper et disposer dans un plat chaud, entourée des légumes égouttés. Saler, poivrer et servir aussitôt.
Si vraiment une sauce vous manque, je vous propose la sauce italienne à l'ail et aux anchois. Elle sera parfaite avec ce plat.